Le Cabinet FCP AVOCAT assure la protection du patrimoine intellectuel des entreprises, des producteurs et des auteurs.
Basé à Lyon, le cabinet FCP AVOCAT privilégie une relation de proximité avec sa clientèle dans laquelle réalité économique et protection du patrimoine immatériel sont étroitement liées. Entretien avec Florence COTTIN-PERREAU, avocat spécialisé en propriété littéraire et artistique.
Votre cabinet est spécialisé en propriété littéraire et artistique…
Nous intervenons plus particulière- ment en droit de la musique auprès des auteurs, en droit de l’audiovisuel auprès des producteurs et en droit du multimédia auprès des éditeurs. En multimédia, nous sommes par exemple amenés à travailler sur la qualification juridique des jeux vidéo, ou sur la titularité des droits dans les cours d’e-learning. Dans ces domaines d’expertise, il faut réussir à concilier le droit d’auteur et le droit du producteur pour que l’auteur soit certes protégé mais que le producteur puisse compter sur un retour sur investissement. La création est aussi liée à la réalité économique de l’éditeur !
Plus généralement, notre rôle est de conseiller les entreprises afin qu’elles protègent au mieux leur patrimoine intellectuel : leur marque et leurs créations mais également l’identité visuelle de la société et son savoir-faire, que les entrepreneurs oublient trop souvent de protéger.
Par ailleurs, en 2001, nous avons créé une commission de propriété intellectuelle au Barreau de Lyon, avec pour objectif de réfléchir et de faire avancer le droit en matière de propriété intellectuelle.
Est-ce une volonté de votre part de travailler dans une petite structure ?
Tout à fait. C’est un cabinet PME qui s’adresse à des PME.
Je pense qu’ainsi nous comprenons mieux les besoins et les aspirations de ce type de structures puisque nous devons faire face aux mêmes exigences. Nous travaillons main dans la main. Je suis très investie dans la vie des sociétés qui sont mes clientes et je les accompagne sur le long terme, en conseil comme en contentieux. L’intérêt d’une structure comme la nôtre est de pouvoir créer une vraie relation de proximité, d’aller à la rencontre du client sur son territoire, au sein même de son entreprise.
Vous intervenez également dans le cadre de formations ?
Effectivement. Je donne des cours à l’université, mais j’anime également des formations professionnelles.
Je sensibilise les producteurs et les chefs d’entreprises sur des points de droit essentiels pour les aider à avoir les bons réflexes. Ces formations me permettent d’appréhender les problèmes auxquels sont confrontés les professionnels. Il est important d’être sur le terrain pour conserver un discours juridique cohérent, en phase avec la réalité économique.
Publié dans Spécial Droit des Affaires / Août – Septembre 2007